mercredi 16 avril 2008

L'impermanence mes amis, l'impermanence!

Tout me paraît vain ces temps-çi.
Ca m'inspire un haiku, forme poétique qui m'attire de plus en plus. Tout dire sans rien dire.

Rafale de vent
Dans les cerisiers en fleur
Tout est à refaire

風が吹く 桜の花を 直さなきゃ

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ami de la poesie et des belles lettres, voici un petit tanka hivernal, ecrit je l'espere dans les regles de l'art :

〆鯖は
ネオンに照らされ
暖を取り
縮こまりけり
わが一物は

平成二十年

上野にて

La flemme de traduire, il s'agit d'un type (moi) qui mange du maquereau, probablement dans un izakaya de seconde zone, et qui, sans autre source de chaleur que la lumiere des neons, sent ses genitoires retrecir. Une tranche de vecu hivernal.

A part cela, moi aussi je trouve une desagreable (mais parfois salvatrice) sensation de vide un peu partout. Je me demande si c'est epoqual ou si c'est quelque chose de plus essentiel. Le monde me parait glisser dans une irrealite soit tragique, soit poilante. A d'autres moments cela ne provoque qu'un baillement d'indifference poliment ennuyee. Enfin j'imagine que la mort (ce chef d'oeuvre d'humour noir) doit nous empecher de prendre cela trop au serieux.

bonne continuation pour les haiku.

Blitz banzai,

JB

Anonyme a dit…

faut-y qu'ils aient rien d'autre à fout' ces jeunes, à composer des poêmes zoophiles en chinois!
franchement, j'te botterais l'cul d'tous ces clampins! Encore heureux qu'on ait réussi à ramener Monsieur Sarkozy au pouvoir, y va nous fout' de l'ordre dans tout ça, j'vous l'dis!
Crénom de nom! la jeunesse se perd! Mais travaillez donc, et pensez moins à vos génitoires, ça vous mettra un peu d'plomb dans la cervelle, parce que j'vous l'dis, elle brille pas comme un maquereau sous un néon...
Au boulot, génération de vauriens, au boulot! 'acré!

Anonyme a dit…

²Bonjour !
Tout en faisant des recherches sur "l'impermanence dans le haïku" je suis tombé sur votre site de qualité "Noir et Argent".
Je pratique le haïku depuis 20 ans et, en 2005 j'ai été le lauréat dans la section internationale du "9TH Mainichi Haïku Contest" avec ce tercet sur l'Impermanence :

à contre-courant
les chatons des saules escaladent
le vent de la rivière

"Tout en étant intelligible le haïku ne veut rien dire" (Roland Barthes, "L'Empire des Signes")

Cela correspond bien à "Tout dire sans rien dire"; votre très belle citation, bravo et merci !

Jean-Louis d'Abrigeon
jlance@orange.fr